Solution Quiz #2 :
Il s’agit d’un prototype pour hélicoptère conçu en 1973, eh oui ! Cet atterrisseur fut monté et évalué sur l’hélicoptère Puma à la place de l’atterrisseur avant de série, équipé de roues.
Source Jacques Veaux, COMAERO :
“Bien que demeurée à l’état expérimental, la réalisation d’un atterrisseur d’hélicoptère équipé de chenilles motorisées mérite d’être rappelée. Cet atterrisseur fut monté et évalué sur le Puma à la place de l’atterrisseur avant de série, équipé de roues. Son objectif était de permettre des déplacements autonomes sur tous terrains à une vitesse de 5 km/h, de franchir des obstacles, des fossés, de gravir des pentes de 25%, et d’atterrir en auto-rotation à des vitesses horizontales de 80 à 100 km/h. C’était sans doute trop demander, car le prototype d’évaluation resta sans suite.”
L’étude était donc sérieuse mais les clients n’ont pas encore répondu !
PUMA F-ZWWN, équipé du train automoteur MESSIER, surnommé “Belphegor” (photo n° 445 de la société MESSIER).
Vous trouverez plus d’informations sur la fiche technique en cliquant sur ce lien.
Quiz n° 3
La société Messier a été amenée à un moment de son histoire à déplacer son usine principale et à organiser une production souterraine, oui souterraine vous avez bien lu ! C’était où et quand ?
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Les caves de St Cyr en bourg furent réquisitionnées en 1939 pour permettre à la ste Messier d’en faire une usine souterraine. Ensuite les galeries passent aux mains des allemands pour stocker du matériel de transmission pour la marine et en 1944 tentent de les détruire mais ils échouent faute de n’avoir pas obstrué les puits d’aération. Les Américains en 1952 jusqu’en 1957 en ont pris possession.
Ensuite ces caves ont favorise la culture des champignons de Paris.
Reponse au quiz 3 voir recherche sur Google
Saint cyr en bourg près de Saumur ( maine et loire) en 1939.
L’aventure ne durera que quelques mois
Sur la photo l’hélicoptère est équipé de chenilles sur les trains avant et principaux. Le caisson d’atterrisseur est à priori différent sur le train principal. A ma connaissance, seul le train avant avait été développé au labo de Montrouge. S’agit-il d’un photo montage ? De plus on ne voit pas très bien comment ça peut fonctionner si les 3 trains sont moteurs en même temps. Sur un camion tout est relié par des arbres et des différentiels bloquables. Soit c’est le seul train avant qui est moteur avec des freins de chenille pour tourner, soit ce sont les trains principaux avec une commande différentielle pour tourner. Bien compliqué tout çà !
QUIZ N°2 – Atterrisseur à chenilles – complément
La lecture de ce texte vous permettra de déceler les deux inexactitudes du document de référence.
Cet atterrisseur à chenilles Messier est le produit d’une exigence opérationnelle de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT).
L’hélicoptère (alors le SA330 Puma), après avoir replié les pales du rotor principal, «devait pouvoir se déplacer au sol par ses propres moyens pour se camoufler sous un couvert » – la propulsion étant alors assurée par les atterrisseurs. La spécification technique exigeait, en plus de pouvoir se déplacer dans divers types de terrains (sable, boue, neige, etc..) de gravir des pentes (max 20%) à une certaine vitesse, de pouvoir également franchir plusieurs obstacles importants (rondins de 20 cm de diamètres et des tranchées à bords francs de 50 cm de largeur) – et rester capable de l’atterrissage en autorotation.
Cet atterrisseur à chenilles Messier n’était pas la première tentative de solution. Auparavant, la société DOP (Dispositifs Oléo Pneumatiques) avait réalisé des atterrisseurs principaux constitués chacun d’un boggie articulé à quatre roues entrainées par moteurs hydrauliques et un atterrisseur auxiliaire à diabolo muni vers l’avant d’un très long patin destiné à éviter de tomber dans la tranchée. Des essais au sol et en vol ont été effectués sur le prototype N°06 F-ZWW. Cette solution complexe s’est révélée avoir beaucoup trop d’inconvénients et a été écartée. A noter que cette solution DOP était également capable de baraquage.
L’atterrisseur à chenilles Messier était de maîtrise d’œuvre Messier avec études de détail et fabrication confiées à la SIPA (Société Industrielle Pour l’Aviation).
L’atterrisseur comporte deux chenilles crantées en polyuréthane renforcé par une structure métallique souple. Elles sont entraînées par deux barbotins situés à l’arrière.
Un moteur hydraulique Messier entraine les deux barbotins par l’intermédiaire d’un réducteur à roue et vis sans fin comprenant un embrayage assurant également le freinage.
La tension de chaque chenille est régulée par un système de bielles reliant les guignols des trois galets porteurs qui sont suspendus par des anneaux élastiques en polyuréthane et de la poulie de tension à l’avan.t
L’atterrisseur à chenilles, monté sur une jambe d’atterrisseur auxiliaire de SA 330 (photo), a subi des essais dynamiques d’atterrissage au Centre d’Essais Aéronautique de Toulouse (CEAT-1971).
Il était ensuite prévu des essais sur hélicoptère avec trois atterrisseurs à chenilles (identiques) mais le coût de l’opération, nécessitant également la remise en conditions de vol d’un hélicoptère, dépassait le financement disponible. Programme donc terminé mais compte tenu de la technicité du projet la DGA a souhaité que son évaluation au sol soit poursuivie.
L’atterrisseur à chenilles a alors été envoyé à l’ALAT de Valence qui a continué l’évaluation en conditions opérationnelles. L’atterrisseur, installé à l’avant d’un véhicule représentant l’hélicoptère, devait effectuer un parcours comportant tous les types de terrain et les obstacles de la spécification.
A. Esteban