06 – Chronologie du train d’atterrissage et de l’aviation (1955 à 1960)
– 1955 : Mise au point par Messier de liquides et de joints d’étanchéité pour hautes températures, études de servomécanismes. (3) (4)
– 1955 : Jacqueline Auriol est la première femme pilote d’essais en France. Après plusieurs records mondiaux de vitesse, sur un Mystère IV N à 1151 km/h et sur un Mirage III R à 2038,70 km/h, elle obtient la médaille d’or de la Fédération Aéronautique Internationale. (79)
– 2/03/1955 : Premier vol du Super-Mystère B1 à Melun-Villaroche piloté par Pierre Boudier. Au cours d’un nouveau vol ce même jour, il atteint Mach 0,97. Le lendemain Pierre Boudier atteint Mach 1 en palier. C’est en Europe occidentale le premier appareil capable de tenir une vitesse supérieure à Mach 1 en vol horizontal.
Construit sur les fonds propres de Dassault, cet appareil dérivé du Mystère IV B, dont il conserve le fuselage équipé du réacteur Rolls-Royce Avon RA7, s’est d’abord appelé Mystère XX, puis Mystère IV-B1 et enfin Super-Mystère B1. (78)
– 12/03/1955 : Premier vol du SE 3130 « Alouette II » à Buc. Dès le 6/6/1955 le prototype n°2 bat le record d’altitude toute catégorie en atteignant l’altitude de 8209 m. (77)
– 25/05/1955 : Le premier Mystère IV-A série est livré à l’Armée de l’Air Française, il est destiné à la 12è Escadre de Cambrai. C’est sur cette base qu’est formée la première patrouille acrobatique, qui défile au-dessus des Champs-Elysées le 14/07/1955. (78)
– 27/05/1955 : Premier vol du premier avion de transport à réaction français la Caravelle SE-210 de Sud-Aviation, piloté par P. Nadot. C’est le premier à adopter la position des réacteurs à l’arrière le long du fuselage. Le train d’atterrissage est fourni par la société Hispano-Suiza, et s’inspire du train du « Comet ».(28)
– 25/06/1955 : Premier vol officiel de 20 minutes à Melun-Villaroche du MD-550-01, appelé aussi « Mystère Delta », rebaptisé plus tard le Mirage I, piloté par Roland Glavany. Messier fournit le train d’atterrissage, avec comme particularité un circuit de train sans séquence électrique et des freins directs.
Un deuxième vol de 35 minutes ce même jour permet d’effectuer une rentrée et une sortie des atterrisseurs. Pour ces premiers vols, l’appareil n’a ni post-combustion ni fusée, malgré cela il atteint Mach 0,95 en piqué le 24/07/1955 lors de son 4ème vol.
Jean Rouault, responsable chez Dassault de la conception de l’avion, rappelle que c’était l’aboutissement du travail d’une petite équipe du bureau d’études, qui comprenait notamment Amblard, Cordié, Roger, Zamaïsky, Travaille, Bellot, Rhodain …et d’autres de l’atelier de St-Cloud et des Essais à Villaroche. (78)
– 20/09/1955 : Premier vol du Nord-1500-01 « Griffon », intercepteur léger supersonique expérimental, motorisé par un réacteur Atar-101-F qui atteint rapidement lors des essais en vol Mach 1,3. Le prototype n°02 « Griffon II » expérimentera toutes les capacités du statoréacteur.
– 1956 : Plus de 50 prototypes équipés par Messier en 10 ans, et 150 depuis la création de Messier en 1927. (3)
– 1956 : Début des études de la Super-Caravelle, moyen courrier supersonique par Sud-Aviation, qui deviendra par la suite « Concorde », et parallèlement, débute en Grande-Bretagne une évaluation des difficultés à surmonter pour construire un avion de transport supersonique long courrier. Les deux études retiennent un quadrimoteur à aile delta.
– 14/01/1956 : Dassault procède à l’adaptation de la formule delta déjà éprouvée sur le Mirage I, et en dérive le Mirage III. Un premier projet est présenté par la Direction Technique à Marcel Dassault, puis un second le 21/01/1956 qu’il approuve. Sous la direction de Jean-Jacques Samin, débute le plan de formes fin janvier, et constitue le bureau d’études qui passe de 9 à 13 personnes. Début mars les premiers dessins sont remis à l’atelier et la fabrication de la maquette débute aussitôt.
– 10/03/1956 : L’avion britannique Fairey Delta FD 2 porte le record du monde de vitesse à 1822 km/h.
– 5/05/1956 : Le MD-550-01 modifié avec notamment un train d’atterrissage renforcé, une nouvelle dérive, une fusée SEPR 66, un parachute de queue et un siège éjectable Martin-Baker, prend maintenant la désignation de « Mirage I » fait son premier vol avec la post-combustion. Le 29/05/1956 il atteint Mach 1,1 en piqué, puis Mach 1,2 le 13/06/1956. Le premier allumage de la fusée a lieu le 17/12/1956. Malgré ses qualités de vol, le Mirage I ne réalise que des performances limitées à cause de ses entrées d’air non réglables, du manque de puissance de ses réacteurs. Il s’avère mal adapté à la mission pour laquelle il a été conçu, mais peut constituer la base d’un appareil répondant à de nouvelles exigences. Le 3/09/1956 l’Etat Major définit une nouvelle fiche programme dit « stade II ». Dassault propose alors deux nouvelles versions : le Mirage III intercepteur monoréacteur Atar 9, et le Mirage IV, intercepteur haute et basse altitude tout temps, en plusieurs variantes monoréacteur ou biréacteur Atar 9, devant atteindre Mach 2,5 en palier à 12 000 m. (78)
– 24/07/1956 : Premier vol de l’Etendard IV aux mains de Georges Brian. Comme pour le Mystère XXII, l’aile est une intrapolation de celle du SMB-2. A la fin de 1957 l’avion est présenté au concours OTAN. (78)
– 17/11/1956 : Premier vol d’essai de 40 minutes à Melun-Villaroche du Mirage III-001, avec aux commandes Roland Glavany, sous le regard de Serge Dassault, directeur des essais en vol. Cet avion de combat, chasse, interception et bombardier de la classe Mach 2, à voilure basse delta, équipé d’un réacteur Snecma ATAR 101 G, est produit par les Avions Marcel Dassault. Sa mise au point est très rapide et dès le 2ème vol, le 28/11/1956, l’avion atteint Mach 0,95 et monte à 35 000 pieds. La post-combustion est allumée au 3ème vol le 30/11/1956 , et le 3/12/1956 l’avion atteint Mach 1,24, et Mach 1,4 au 5ème vol le 13/12/1956. (28) (78)
– 28/11/1956 : Le Secrétariat d’État aux Forces Armées Air confirme la décision de passer commande à Dassault d’un avion biplace Mirage IV, devant être équipé de deux réacteurs Snecma Atar 9. Cet appareil doit être capable d’un rayon d’action de 1500 km dont la moitié à Mach 2, d’une charge utile de 1 tonne, d’une longueur de 5,5 m et de 0,65 m de diamètre, et pouvoir être larguée à plus de 18 000 m à la vitesse maximum en palier. La responsabilité de l’étude est confiée à Jean-Jacques Samin assisté de François Cordié. (78)
– 19/12/1956 : Les Services Officiels notifient à Dassault un marché pour l’étude, la fabrication et la mise au point d’un avion prototype Etendard IV M embarqué. Il s’agit d’un avion d’attaque et de chasse à basse et moyenne altitude, utilisable à partir d’un porte-avions de la classe « Clemenceau », équipé du réacteur Snecma Atar 8 de 4400 kg de poussée (variante dans post-combustion de l’Atar 9). Une présérie de 5 appareils est commandée en Mai 1957. (78)
– 31/01/1956 : Premier vol du Nord 2503
– 09/08/1956 : Premier vol du Nord 2500-E « Noratlas »
– 06/10/1956 : Premier vol du Breguet 1050 « Alizé », avion embarqué sur porte-avions,
– 23/01/1957 : Premier vol du Nord-1500-02 « Griffon II », intercepteur léger supersonique expérimental utilisant le statoréacteur. Le 5/10/1959, piloté par André Turcat, il atteint la vitesse record de 2330 km/h.
– 26/02/1957 : Premier vol du SMB-2 Série
– 31/03/1957 : Premier vol du Breguet 1100 « Taon »,
– 1957 : Le prototype d’études du Mirage IV est lancé par Dassault, répondant à la fiche programme définie en 1956 par l’Etat-Major de l’Armée de l’Air. (78)
– 15/03/1957 : Premier vol à Melun-Villaroche de l’Etendard VI, ex Mystère XXVI, équipé du réacteur Orpheus, piloté par Gérard Muselli.
Le deuxième prototype vole le 14/06/1957. Cet appareil n’est pas retenu par l’OTAN, c’est le Fiat G-91 (réduction du F-86 Sabre) qui est choisi comme avion de la première génération d’avion léger d’appui tactique. (78)
– 13/04/1957 : La section avions du STAé demande à Dassault de fournir un dossier de définition de l’appareil de présérie Mirage III-A. Un peu trop petit, le Mirage III-001 ne peut loger tous les équipements nécessaires au chasseur définitif. Le 9/05/1957 le Secrétariat d’Etat aux Forces Armées Air commande un Mirage III-A, d’une avant-série de 10. Le 31/10/1957, le STAé communique à Dassault les clauses techniques des Mirage III-A 02 à 10 et l’Etat achète à prix forfaitaire les 9 avions. (78)
– 28/04/1957 : Le marché de fabrication du Mirage IV-01 est notifié à Dassault. Dans le même temps, le projet concurrent SO-4060-B est également lancé pour comparer les formules des deux appareils. (78)
– 11/06/1957 : Le Mirage III est présenté au salon du Bourget, et le 25/06/1957, l’Etat décide de l’acheter. Le 2/10/1957 l’avion atteint Mach 1,89 au 84è vol, mais l’avion bute sur une limite de ses entrées d’air. Le bureau d’études de Dassault trouve une solution en régulant le débit d’air en fonction de la vitesse et l’altitude en les équipant d’une « souris », c’est à dire d’un corps central mobile. (78)
– 1958 : Début de l’informatique chez Messier pour résoudre le problème du réglage des amortisseurs, ce qui permet de réduire le délai de définition de 3 semaines à quelques heures, et avec plus de précision. (61)
– 1958 : Le projet opérationnel Mirage IV B, bombardier supersonique, est lancé par Dassault, pour équiper l’Armée de l’Air Française du vecteur de la bombe nucléaire française. (78)
– 28/01/1958 : La définition du projet commun d’avion franco-allemand C-160 Transall (C pour Cargo et 160 pour la surface de la voilure) est signée par les deux gouvernements. L’opération industrielle bipartite peut débuter. (77)
– 11/03/1958 : Premier vol de l’hélicoptère SE-3150, doté pour la première fois de pales intégrant des matériaux composites. La partie arrière est en tissu de verre-résine rembourré de mousse de polyuréthane.
A Brétigny Jean Boulet bat son propre record d’altitude à bord du SE-3150 en le portant à 10 984 m. (77)
– 21/03/1958 : Une fiche programme est envoyée par l’OTAN aux industriels, en vue du remplacement des Lockheed Neptune P-2V-7, de reconnaissance, surveillance maritime et de lutte anti-sous-marins. (78)
– 2/05/1958 : Sur un Trident II immatriculé 9050-06, Roger Carpentier décolle du CEV d’Istres sur la piste de 5000 m, et monte très vite à 35 000 pieds, où il allume sa fusée d ‘appoint, et franchit les 24 230 m d’altitude en 7’50s, nouveau record mondial.
– 12/05/1958 : Premier vol du Mirage III-A-01 « Honoré » à Melun-Villaroche, piloté par Roland Glavany. Le 10è avion effectue le sien le 15/12/1959. Le 22/03/1958, le STAé annonce à Dassault qu’une première tranche de 100 avions de série Mirage III A est en cours de commande. Les missions de l’avion sont : interception, chasse armée, assaut et bombardement léger, reconnaissance. (78)
– 21/05/1958 : Premier vol de l’Etendard IV Marin à Melun-Villaroche piloté par Jean-Marie Saget. Il va aussi vite que le SMB-2, alors que son réacteur n’a pas de post-combustion. Le train d’atterrissage est de Messier. La Marine passe commande de 100 appareils en janvier 1959, chiffre ramené à 90 par la suite, dont 30 en version reconnaissance photographique baptisés Etendard IV P. (78)
– 30/05/1958 : Premier vol du quadriréacteur Douglas DC-8, moyen-long courrier, de 120 à 147 tonnes, pour le transport civil de 132 à 189 passagers.
– Juin 1958 : Dès son arrivée au pouvoir, le Général de Gaulle précise que la France doit faire seule son arme de dissuasion et que le vecteur sera d’abord un avion et ensuite un engin balistique. La date de 1964 est retenue pour la mise en service opérationnelle de cette première composante, ce qui impose de choisir immédiatement la meilleure solution. Dès lors le Mirage IV reste seul en course. Sa fabrication dure 18 mois dans l’usine de Saint-Cloud. Il la quitte fin 1958 pour rejoindre la base de Melun-Villaroche pour achever la finition et effectuer les essais en vol. (78)
– 25/10/1958 : Premier vol du Shorts SC-1, premier vol libre d’un avion à décollage vertical.
– 24/10/1958 : Roland Glavany sur le Mirage III-A-01 à Istres, sans fusée d’appoint SEPR, est le premier pilote à franchir la barrière symbolique de Mach 2 en Europe lors du vol n°35.
– 26/10/1958 : Deux jours après, André Turcat passe Mach 2 en montée sur le SNCAN Nord 1500-02 « Griffon II ». (78)
– 26/10/1958 : Premier vol commercial du Boeing 707-120 entre New-York et Paris par la compagnie Pan American.
– 1959 : Démarrage de la production en série du Mirage III C, le plus important programme connu par l’usine de Bidos avec plus de 6700 équipements fabriqués. Plus de 1400 Mirage III/5/50 ont été construits en 80 versions différentes pour 21 pays à travers le monde, totalisant en 35 ans d’utilisation plus de 3 millions d’heures de vol. (51)
– 1959 : Premier catapultage par le train avant de l’avion expérimental XAJ-1, barre de catapultage étudiée par Grumman (USA).
– 30/01/1959 : L’OTAN sélectionne parmi les 21 projets présentés le programme Breguet 1150 Atlantic, biturbopropulseur Rolls-Royce Tyne. Il est le seul au monde spécialement conçu pour la patrouille maritime et ne pas être dérivé d’un appareil civil. Le 11/02/1959, la phase prototype, 2 appareils (+2), est lancée. La construction se répartit entre les quatre pays participants : Breguet, maître d’oeuvre, et Sud-Aviation en France, Fokker aux Pays-Bas, Dornier et Siebel en RFA, SABCA, Fairey et FN Herstal en Belgique. Les turbopropulseurs Tyne sont fournis par les partenaires associés de Rolls-Royce : Snecma Hispano, FN et MTU. L’électronique est fournier par les américains. (78)
– 28/02/1959 : Premier vol du SE-3160 « Alouette III » piloté par Jean Boulet. (77)
– 6/05/1959 : Mise en service de la Caravelle à Air-France, après sa certification le 2/04/1959. (77)
– 10/05/1959 : Premier vol à Bordeaux-Mérignac du MD-415 « Communauté » piloté par Paul Boudier, Dominique Mourey et Jean Dillaire. Cet avion Dassault de liaison peut transporter une dizaine de passagers, et est doté d’un armement permettant une mission secondaire d’appui-feu.
C’est un biturbopropulseur Turboméca Bastan, et est équipé du train d’atterrissage Messier. L’avion ayant été écarté au profit du Max Holste MH-262, l’appareil est arrêté de vol et stocké, la société l’utilise comme avion de liaison jusqu’en 1964. (78)
– 17/06/1959 : Premier vol de 40 minutes du bombardier nucléaire stratégique Mirage IV-01 piloté par Roland Glavany. Lors du 3ème vol, le 20/6/1959 le Mirage IV-01 est autorisé à effectuer un passage au dessus du Salon du Bourget devant le Général de Gaulle. Il atteint Mach 2,5 le 26/11/1959 aux mains de René Bigand.
Ce biréacteur, est doté d’un train d’atterrissage Messier dont la cinématique des atterrisseurs principaux résout les problèmes d’encombrement posés par la diminution de l’épaisseur de la voilure exigée par les vitesses de Mach.2+. Il représente également pour Messier, le premier atterrisseur à bogie de 4 roues, constitué par une jambe élastique à compas de guidage en titane (1ère utilisation du titane ?).
– 26/08/1959 : Aux commandes du Mirage IIIA-01 « Honoré », Jacqueline Auriol est la première femme au monde à franchir Mach 2.
– 17/09/1959 : Premier vol propulsé de l’avion-fusée de recherche piloté X-15 de North American, largué à partir de la voilure d’un B-52. Il atteint lors de ce vol une vitesse de 2100 km/h. Le X-15 possède pour l’atterrissage deux patins à l’arrière du fuselage et un atterrisseur avant conventionnel. (28)
– 20/10/1959 : Premier vol du Mirage III-B à Melun-Villaroche piloté par René Bigand. C’est la version biplace à double commande du Mirage III-A. (78)
– 26/11/1959 : Le marché d’études du biréacteur Mirage IV-A est notifié à Dassault. La nouvelle définition du Mirage IV-A approuvée dès Octobre 1959, fixe le poids de l’avion à 32 t au décollage, capable de 1100 km de rayon d’action, dont 50% en vitesse supersonique, distance augmentée grâce au ravitaillement en vol, performance de Mach 2 avec un plafond de 19 000 m, moteurs Snecma Atar 9 k de 6600 kg de poussée, et utilisable sur des pistes OTAN de 2400 m de longueur. (78)
– 12/1959 : Accord pour la fabrication du Transall C-160 par les sociétés : Dassault-Breguet/Sud-Aviation, Dornier, Siebel, Sabca, Fairey, Fokker, Aeritalia et MBB.
– 25/03/1960 : Commande à Dassault de 3 prototypes Mirage IV-A, n°02, 03 et 04 complètement équipés qui devront effectuer leur 1er vol avant le 1/10/1962. En prévision du suivi, commande le 30/06/1960 des approvisionnements et outillages pour une série de 50 appareils. (78)
– 30/03/1960 : Dassault et Sud-Aviation signent une convention pour l’étude d’un avion de transport supersonique moyen-courrier qui pourrait atteindre Mach 2,2 avec une autonomie de 3 500 km. Chaque société établit son propre projet, les deux projets doivent être présentés en commun aux services officiels.
Le 16/01/1961, un 2ème accord prévoit que l’appareil sera réalisé sous la maîtrise d’oeuvre de Sud-Aviation, avec répartition de la charge de travail à égalité entre les deux sociétés dès la phase prototype. (78)
– 08/1960 : Le STAé établit une fiche programme pour un avion de combat supersonique à décollage et atterrissages verticaux. Cet appareil est destiné à succéder aux Mirage III E en 1967. Devant la nouveauté de la formule, Dassault et Sud-Aviation décident de procéder par étapes. D’abord démontrer la faisabilité de la formule en utilisant les réacteurs existant, c’est le Balzac V, puis faire voler un avion à Mach 2, équipé de réacteurs de sustentation et de propulsion, c’est le Mirage III V(ertical). L’accord est signé le 19/12/1960 puis modifié le 16/01/1961. Il prévoit que les prototypes du Balzac et du Mirage III V seront réalisés en commun, Dassault étant maître d’oeuvre. (78)
– 9/10/1960 : Premier vol du Mirage III-C série, version interception, piloté par Jean Coureau, suivi le 13/2/1961 par le Mirage III-O, le 5/4/1961 par le Mirage III-E toujours piloté par Jean Coureau à Istres, le 31/10/1961 par le Mirage IIIR. (28) (78)
– 6/11/1960 : Atterrissage d’un hélicoptère SA-316 « Alouette III » sur l’Himalaya, à une altitude de 6000 m, avec 2 personnes à bord et 250 kg de carburant et de matériel. (28)
– 19/11/1960 : Premier vol de l’avion britannique Hawker-Siddeley « Harrier », à décollage et atterrissage verticaux, par poussée orientable des réacteurs, sur un train d’atterrissage monotrace et des balancines d’extrémités de voilure Dowty. (l’AV-8B a les balancines au milieu de la voilure)
→ Suite
Établi par GLEMAREC M. – le 18/03/2006, mise à jour le 15/07/2007