Depuis plusieurs années, Bernard Decré s’emploie à confirmer une thèse qui semble tout à fait crédible : les deux aviateurs Nungesser et Coli auraient franchi l’Atlantique en mai 1927, quelques jours avant la première traversée en solitaire de Charles Lindbergh.
Pour cela, il lui faut retrouver les débris de leur avion, « l’Oiseau blanc ». Le groupe Safran soutient ce projet depuis décembre 2011.
Une mission française à Saint-Pierre et Miquelon est en train de sonder les bancs de Terre-Neuve à la recherche des vestiges de l’Oiseau Blanc, le bi-plan utilisé par les deux français, disparu le 8 mai 1927. Trois ans de recherche qui pourrait très bientôt toucher au but.
Le 1er juin 2013 Jean-Paul Herteman, le PDG de Safran, s’est rendu, sur la vedette Zéphyr, sur la zone de recherche.
Malgré cette réalité, depuis 2008, de plus en plus de passionnés veulent y croire. C’est ainsi qu’Éric Lindbergh, le petit-fils de Charles Lindbergh, a accompagné Jean-Pierre Herteman, à Saint-Pierre-et-Miquelon, fin mai, pour témoigner à Bernard Decré son soutien. Les trois hommes, embarqués sur le Zéphyr, ont symboliquement jeté une gerbe blanche, à l’entrée du port de Saint-Pierre.
Hommage aux disparus du Ravenel, Saint-Pierre, le 1er juin 2013 (loiseaublanc.over-blog.com)
Héros inégalé du combat aérien et auteur de quelques exploits mémorables, Charles Nungesser, qui, quoique ruiné, roule en Rolls, a l’audace flamboyante. Et dispose de tous les atouts pour relever ce nouveau défi. Mais d’abord annoncés comme vainqueurs, lui et son copilote ont en réalité disparu après Terre-Neuve.
Leur avion, le mythique Oiseau blanc, reste introuvable aujourd’hui encore.