Ettore BugattiEttore, Isidoro, Arco Bugatti est né le 15 septembre 1881 à Milan – Décédé le 21 août 1947 à Neuilly.
Fils de Carlo, artiste éclectique, et de Thérèse.

Marié à Barbara Mascherpa Bolzoni en octobre 1902, il a 4 enfants : Ebée née le 30/11/1905, Lydia (14/7/1907-13/9/1972), Jean (15/1/1909-11/8/1939 : accident sur voiture Bugatti) et Roland (28/8/1922-29/3/1977).

Marié en secondes noces en octobre 1946 avec Geneviève Delcuze dont il a 2 enfants, Thérèse née le 15/12/1942 et Michel né le 12/7/1945.

Ettore BugattiEttore a une sœur aînée Deanice (1880-1932) et un frère cadet Rembrandt (16/10/1884-8/1/1916).

Après des études à l’Académie des Beaux Arts de Milan, Ettore se passionne pour la mécanique et entre à 17 ans comme apprenti dans la firme de MM. Prinetti et Strucchi. Il entreprend la construction de son propre tricycle selon ses plans, et se lance à la même époque dans la course automobile.

En 1901 les frères Gulinelli financent sa première automobile qui obtient la coupe de la ville de Milan. C’est le démarrage de sa collaboration avec le Baron de Dietrich à Niederbronn en Alsace en 1902.

En 1904, il s’associe avec Émile Mathis pour produire des voitures qui porteront la marque Hermès à la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques – SACM – à Illkirch-Graffenstaden.

En 1906, il se sépare de Mathis pour rejoindre la firme Deutz de Cologne, en gardant la possibilité de poursuivre ses recherches personnelles qui aboutissent en 1908 à la sortie du premier “Pur-sang”, le type 10 appelé familièrement “la baignoire” en raison de sa forme, et aussi “le homard” par la famille Bugatti en raison de sa couleur rouge orangé.

En décembre 1909 il décide de s’installer à son propre compte avec une vingtaine de personnes. Il déniche une usine de teinturerie désaffectée à cheval sur Molsheim et Dorlisheim. C’est le début d’une fabuleuse carrière.

Environ 8000 “Pur-sang” Bugatti sont produits de 1910 à 1952, dont il subsiste aujourd’hui encore 1500 exemplaires entretenus par des passionnés de la belle mécanique, et dont 120 sont visibles au Musée National de l’Automobile à Mulhouse, l’ex Musée des frères Schlumpf.

Son chef d’œuvre est certainement la type 41 “Royale” construite en 7 exemplaires (la 7ème ayant été reconstituée), dont le coupé “Napoléon” appelé aussi le coupé “Le Patron”, représente l’accomplissement de l’art Bugatti en 1930.

Le modèle avec lequel il gagne le plus de courses est le type 35 de 1924 qui domine toutes les compétitions.

Ettore Bugatti a réalisé également, ceci est moins connu du grand public, des moteurs d’avions dès 1914, des autorails vers 1933 (75 produits), avec 2 ou 4 moteurs 8 cylindres de 200 ch issus de la Bugatti Royale, des moteurs marins de 1931 à 1937, et un avion de compétition “Bugatti” en 1938 à train d’atterrissage escamotable (cet avion a été restauré aux USA).

Esprit inventif et créateur, Ettore Bugatti a déposé près de 350 brevets en France et 175 en Angleterre.

Parmi les innovations les plus marquantes d’Ettore Bugatti, on peut citer :

  • 1914 : moteurs à 4 soupapes par cylindre
  • 1924 : roues en alliage léger
  • 1932 : traction intégrale “4 roues motrices” à 3 différentiels sur la Bugatti “type 53”.

Il est à noter qu’un des plus grands “enthousiastes Bugatti” et spécialistes des Bugatti n’était autre que Hugh Conway, l’ancien directeur technique de British Messier. Les histoires des deux sociétés se rejoignent !